domingo, 29 de junio de 2014

LE SUBJONCTIF


Le subjonctif est un mode grammatical exprimant un fait pensé ou imaginé (opinion, fait iréel, incertain ou simplement envisagé), par contraste avec l'indicatif, qui est censé rapporter les faits réels. Dans la langue française au début du XXI siècle, deux temps sont majoritairement utilisés, le subjonctif présent, et sa forme accomplie exprimant l'antériorité, le subjonctif passé. Les autres temps  existants sont utlisés marginalement: Il s'agit du subjonctif imparfait et de sa forme accomplie, à savoir le subjonctif plus-que-
parfait, normalement employés lorsque le verbe de la principale est au passé.

EMPLOIS DU SUBJONCTIF
Ce n'est pas parce qu'il y a une conjonction de subordination que l'on emploiera forcément le subjonctif. Le subjonctif fut à l'origineaffaire de sens de sémantique, pas de <mécanique>. Néanmoins, le critère sémantique n'est plus rigoureux, et la maîtrise du subjonctif français demande beaucoup de pratique et d'effort aux non-francophones.

On trouve le subjonctif dans le propositions subordonnées après la majorité des verbes qui expriment:
  • La volonté, le désir, le souhait:
-J'aimerais que vous veniez  sans tarder.
  • L'obligation, la nécessité:
-Il faut que tu ailles chez elle tout de suite.
  •  La possibilité, l'impossibilité, la probabilité, le doute, l'incertitude, l'hypotèse:
-Je doute qu'il vende à ce prix-là.
  • L'émotion, le sentiment, l'appréciation, la crainte:
-Je me réjouis qu'il soit avec nous.
-J'apprécie que vous soyez venus me rendre visite.
-Je craignais qu'il ne fût déjà parti.
On le trouve aussi après la plupart des locutions adjetivales être + adjectif + que qui expriment la subjectivité:
  • Il est heureux que vous ayez pensé à faire des provisions.
  • C'est tragique qu'il soit mort si jeune.
  • Je suis surprise qu'ils ne m'aient pas encore répondu.
Néanmoins, les verbes principaux exprimant les notions ci-dessus ne sont pas toujours suivis d’une subordonnée au subjonctif. Quelques exemples : Si le verbe de la principale est penser à la forme affirmative, le subjonctif ne s'utilise pas, alors qu'il s'utilise en principe si penser est à la forme négative :
  • Il n’arrive toujours pas, je pense qu’il a oublié le rendez-vous.
  • Il n’arrive toujours pas. Je ne pense pas qu’il ait oublié le rendez-vous, il aura eu un empêchement.
 variante: « Je ne pense pas qu'il viendra » (indicatif) = je suis sûr qu'il ne viendra pas

Espérer est normalement suivi de l'indicatif, car il s'agit d'un verbe exprimant « une vraisemblance, une probabilité ». Cependant, on trouve parfois le subjonctif, car il se rapproche aussi des verbes exprimant la volonté (comme souhaiter) ou le sentiment. Joseph Hanse désapprouve l'usage du subjonctif, car espérer exprime la confiance dans la réalisation d'un fait, au contraire de souhaiter.
Cependant, quand espérer est accompagné d'une négation, le subjonctif est obligatoire, sauf si l'on veut marquer la réalité du fait ou exprimer des nuances temporelles absentes du subjonctif.
  • J’espère que tu m’enverras une carte postale !
  • N’espère pas que j’y aille à une heure pareille !
  • « avec l'espoir qu'il devînt un jour doyen de la Faculté. » (Proust, À l'ombre des jeunes filles en fleurs).

 


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