sábado, 16 de agosto de 2014

Complément COD



Complément COD et COI
Dans un groupe verbal, on peut trouver deux types de compléments:
  • Le complément d'objet direct (COD), qui est directement rrataché au verbe.
  • Le complément d'objet indirect (COI), qui peut être séparé du verbe par une préposition: à, de, ou avec.

C'est compléments d'objet sont essentiels au groupe verbal. On ne peut ni les supprimer ni les déplacer.
Le complément direct (CD) (appelé également complément direct du verbe  -CDV)  est un complément direct du verbe d'action et employé à la voix  active.
Exemple:
<< Un grand soleil d'hiver éclaire la colline.>> (Aragon)



Le complément direct est un complément sans préposition (d'où le qualificatif de <<direct>>), qui appartient au groupe verbal. Formellement, c'est un complément essentiel (nom supprimable) et non déplaçable dans la phrase.


Il se place classiquement après  le verbe (<<J'écris ton nom>>(Eluard) sauf effet stylistique particulier (chez Céline ou Giono par exemple). Il se place devant le verbe quand il s'agit d'un pronom  relatif: <<Les yeux qu'on ferme voient encore>> (omme),  d'un pronom interrogatif (<<Que ferons-nous?), ou dans le cas de pronoms personnels qui prennent alors une  forme faible: <<Tu m'emmènes, je t'enlevè>> (Hugo). Il en va de même dans les tournures pronominales (réfléchies ou réciproques) mais avec l'impératif le pronom personnel se place derrière le verbe avec un tiret de liaison: <<Nature, berce-le chaudement>> (Rimbaud).



Le complément d'objet direct peut être:

  • Un nom (groupe nominal): <<Je fais souvent ce rêve étrange et nétrant>>;
  • Un pronom: <<Comme un son éloigné qu'affaiblit la distance>>; 
  • Un infinitif: <<J'espérais bien pleurer>>;
  • Une proposition conjonctive (appelée proposition complétive): <<Je sais que sur les vœux on n'a point de puissance>>;
  • Une proposition infinitive: <<L'été rit, et l'on voit sur le bord de la mer // Fleurir le chardon bleu des sables>>;
  • Une proposition interrogative indirecte: <<Il demande qui viendra>>;
  • Une proposition subordonnée relative indéterminée: <<Je ferai ce que tu décideras>>.

EXEMPLES:
J'achète un timbre.
Il a aidé ce pauvre.
Vous remontez les dunes.
Il a voulu attraper sa soeur.
Ils ont inventé des machines.
La fille regarde le ciel.
Les passants achètent des boissons.




Complément d'objet Indirect (C.O.I.)



En français, le complément d'object indirect ou complément indirect (COI/CI) est une fonction, à l'instar du COD/CD. Il suit généralement le verbe, sauf quand il est pronominalisé. Il répond à la question <<à  qui/quoi>>, <<pour qui/quoi>>, <<de qui/quoi>>, etc. possé après le verbe. Il complète le verbe indirectement, par l'intermédiaire d'une préposition (à, de, pour, vers, par, en, etc.) Cette préposition ets déterminée par le verbe, au contraire des préposition des compléments circonstanciels.



Le COI/CI peut être constitué:
  • d'un groupe nominal:
Exemple: Je ressemblais à un Esquimau plutôt qu'à un français. (Balzac, Le colonel Chabert).

  • d'un pronom:
Exemple: Il lui ressemblait.

  • d'un verbe à l'infinitif (qui lui-même peut avoir un complément comme c'est le cas ici):
Exemple: Il demanda à voir son visage dans un miroir.

  • compléments propositionnels:
  • proposition subordonnée substantive:
Exemple: Il parla à qui voulait bien venir.

  • proposition complétive:
Exemple: Je tiens à ce qu'il soit là.



Par ailleurs il ne faut pas confondre ces constructions indirectes avec les constructions de verbes impersonnels:
Exemple:
Il convient  de se faire. (pas de COI/CI, car passivation impossible).



Enfin toute préposition n'introduit pas forcément le COI/CI du verbe qui la présède. Ainsi, dans <<il se demanda à qui  il pouvait bien ressembler>> il y a un COI et un COD de demander (le COI est se, pronominalisation de <<à lui-même>> et le COD/CD est à qui il  pouvait bien ressembler), et par ailleurs un COI/CI de ressembler (à qui). La préposition à introduit donc ici le COI/CI à qui.

EXEMPLES:
Tu  te souviens de son accident
Je pense à ma famille



sábado, 9 de agosto de 2014

FUTUR PROCHE


Le futur proche, également dénommé futur immédiat ou futur périphrastique, est un temps périphrastique du français faisant appel à un semi-auxiliaire.Il permet d'exprimer un événement dont on perçoit les signes avant-coureurs  au moment présent (ex: Il va pleuvoir.), et qui va donc souvent se réaliser dans court délai (d'où l'adjectif proche), mais pas toujours cependant (ex: Pour l'instant les cours sont faciles, mais tu vas en baver dans deux ans, quand tu seras en licence.); Il peu aussi être utilisé en avertissement et non en prédiction, pour signaler l'existence des signes avant-coureurs et éviter ainsi que l'événement ne se produise (ex: Tu vas tomber!). Il a l'aspect inchoatif. On forme un futur proche à partir du semi-auxiliaire aller  et de l'infinif du verbe:

  • Je mangerai >>(futur simple) 
  • Je vais manger >>(futur proche)
Pour exprimer une action qui va se dérouler dans une avenir très proche du présent, on emploie le futur proche. Le futur proche s'utilise surtout à l'oral.
Il se forme avec le verbe aller conjugué au présent suivi d'un infinitif.
EXEMPLES: le verbe partir au futur proche

PARTIR
Je vais partir
Tu vas partir
Il/Elle On va partir
Nous allons partir
Vous allez partir
Ils/Elles vont partir

(le verbe se lever au futur proche: attention c'est un verbe pronominal)
SE LEVER
Je vais me lever
Tu vas te lever
Il/Elle On va se lever
Nous allons nous lever
Vous allez vous lever
Ils/Elles vont se lever



exemples:
Ce soir nous allons suivre le combat de judo à la télévision.
 Dans quelques instants, le vainqueur va passer la ligne d'arrivé.
Dans un moment, tu vas assistir à la remise des médailles.
Sam va enfiler son jogging pour s'entraîner sur la plage.
Ils vont participer ou tournoi de tennis.
Dimanche, tu vas disputer le match.
Je vais inventer une nouvelle histoire.
Dans quelques minutes, vous allez vous reposer dans votre chambre.
L'arbitre va donner le signal de la fin du match.
Je vais me promener à bicyclette dans le parc.


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LA VOIX PASSIVE



La conjugaison d'un verbe à la voix passive se construit avec l'auxiliaire être et le participe passé du verbe.
Ex.: Lucile et Bridg regardent la télévision. (Voix active).
       La télévision est regardée par Lucile et Bridg. (Voix passive).

La voix passive d'un verbe se fait avec l'auxiliaire être suivi du participe passé du verbe.
L'auxiliaire est conjugué au même temps que le verbe de la voix active.



Ex.: voix active à Marion mange une pêche.  (verbe conjugué au présent de l'indicatif).
      voix passive à Une pêche est mangée par Marion.  (auxiliaire être conjugué au présent de l'indicatif).


                               Voix active                       Voix passive
Présent:                     mange                              est mangée
Futur                          mangera                          sera mangée
Passé simple              mangea                            fut mangée
Passé composé          a mangé                          a été mangée
Imparfait                    mangeait                          était mangée
Plus-que-parfait       avait mangé                     avait été mangée

Ex.: Les enfants ramassent les fruits. => Les fruits sont ramassés par les enfants.
        Julie a lancé le pion. => Le pion a été lancé par Julie.
        Le chat avait mangé toute la gamelle. => Toute la gamelle avait été mangée par le chat.
        Marion mangeait un sandwich tous les jeudis. => Un sandwich était mangé par Marion tous les jeudis.



Voix active à voix passive
Si  l'on transforme une phrase de voix active à la voix passive:
-Le complément d'objet direct (C.O.D.) devient sujet;
-Le sujet devient complément d'agent;
-Le verbe prend une forme composée avec l'auxiliaire être, donc les accords des participes passés sont à effectuer!
Ex.:
voix active                                                    voix passive
Le gardien a arrêté les ballons (C.O.D.)       Les ballons (sujet) sont arrêtés par le gardien.      
Marie a cueilli  des fleurs (C.O.D.)               Des fleurs (sujet) ont été cueillies par Marie




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ACCORD DU PARTICIPE PASSÉ: ÊTRE ET AVOIR



Le participe passé conjugué avec l'auxiliaire "avoir" s'accorde en genre et en nombre avec le complément d'objet diret (COD), si celui-ci est placé avant:

Ces fleurs, je les ai coupées
Cette lettre, il l'a écrite

Si le complément d'objet direct est placé après  ou s'il n'existe pas, le participe passé conjugué avec "avoir" reste invariable:
J'ai coupé ces fleurs
Il a écrit cette lettre
Nous avons été au spectacle



Le participe passé conjugué avec l'auxiliaire "être" s'accorde en genre et en nombre avec le sujet du verbe:
Mis amis sont partis
Mes amies sont parties



Le participe passé sans auxiliaire (à valeur d'adjectif) s'accorde en genre et en nombre avec le nom ou le pronom auquel il se rapporte:
Des fleurs séchées.
Un article vendu.
Des maisons ouvertes.

NOTEZ: Cette règle générale présente de nombreuses exceptions et quelques "finisses" que beaucoup jugent superflues il est conseillé de consulter les différents chapitres qui traiten de l'accord du participe passé. Voir  accord du participe passé.

*n'en déplaise à quelques puristes qui corrigent systématiquement et à tort "nous avons été" par "nous sommes allés", les deux phrases ont donc des sens différents et sont toutes les deux correctes. Lorsque vous dites "nous sommes allés au spectacle", vous dites que vous vous êtes déplacés jusqu'au lieu du spectacle, non que vous y avez assisté. Lorsque vous dites "nous avons été au spectacle", vous sous-entendez que vous vous êtes déplacés jusqu'au lieu du spectacle et surtout que vous avez assisté à ce spectacle, le verbe être étant un verbe d'état non de déplacement.

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LE SUBJONCTIFS IMPARFAIT ET PLUS-QUE-PARFAIT


Les subjonctifs imparfait et plus-que-parfait peuvent remplacer les subjonctifs présent et passé à la façon dont l'imparfait et le plus-que-parfait remplacent le présent et le passé composé lors de la concordance des temps  lorsque le verbe de la principale est au passé. ex:
  • Elle déteste que je vienne sans prévenir. / Elle détestait que je venisse sans prévenir.
  • On s'étonne qu'il soit parti sans dire au revoir. / On s'étonna qu'il fût parti sans dire au revoir.
Depuis le XX siècle, la concordance des temps du subjonctif avec l'imparfait et le plus-que-parfait n'est plus considérée comme nécessaire, y compris à l'écrit, et  n'est que peu practiquée.


PRONOM RELATIF



http://vocaroo.com/i/s0RFlGMP73d0

En grammaire, le pronom relatif est un pronom particulier qui se distingue des autres pronoms (personnels, démostratifs...) par sa faculté d'introduire une nouvelle proposition (la proposition subordonné relative.



Il joue donc un double rôle, puisqu'il est à la fois représentant, au même titre qu'un autre pronom, et subordonnant, au même titre que la conjonction de subordination, par exemple.

  • En tant que pronom représentant, il consiste le plus souvent en une anaphore. Il lui arrive cependant d'être employé sans antécédent, et de devenir ainsi un référentiel (ou nominal). Le plus souvent cependant, il sert de reprise nominale ou pronominale (plus rarement abjectivale ou adverbiale): il remplace un nom ou un pronom de la proposition principale et évite une répétition. C'est ce lien avec un nom qui justifie qu'on classe une telle proposition dans les expansions du nom.
  • En tant que subordennant, il relie la subordonnée à la principale et prend la fonction voulue dans cette seule subordonnée.
Dans les langues flexionnelles, le pronom relatif peut adopter la forme voulue par son cas. En français, par exemple, le pronom relatif sujet est obligatoirement <<qui>>, le complément du nom <<dont>>, le COD <<que>>, etc.



FORMES SIMPLES
Dans la grammaire scolaire, on explique que chaque forme du pronom relatif simple est un pronom particulier (on fait apprendre la liste des pronoms relatifs: <<qui, que, quoi, dont, où>>). Or, de ces cinq mots, d'une part, <<qui>>, <<que>> et <<quoi>> sont des formes différentes du même mot, invariables en genre et en nombre mais variables en fonction, d'autre part <<dont>> et <<où>>,  invariables, sont des mots différents (<<où>> est du reste facilement considéré comme un adverbe).


  • Le suffixe <<-e>> indique la fonction C.O.D. et quelle suffixe <<-i>>, la fonction sujet.
  • Le pronom indéfini <<quinconque>> peut être parfois analysé comme pronom relatif simple. Dans ce cas, il équivaut à la forme <<qui>>, employée sans antécédent: Quinconque travaille doit réussir =  Qui travaille doit  réussir.
  •  Si un pronom relatif simple reste bien invariable vis-à-vis du genre et du nombre de son antécédent, il  ne transmet pas moins, et le genre, et le nombre, et la personne, de cet antécédent: C'est pas moi qui m'en suis occupée dit-elle.
Et non pas: << C'est pas moi qui  s'en est occupé, dit-elle. >>, car le pronom relatif <<qui>> a pour antécédent <<moi>> (première personne du singulier, genre féminin).

FORMES COMPOSÉES
Il existe aussi des formes composées, maintenant univerbées:  <<le  quel>> est devenu <<lequel>>. C'est formes fléchissent selon le nombre et le genre:
  • masculin -> singulier: <<lequel>>,    pluriel: <<lequels>> ;
  • féminin -> singulier: <<laqulle>>,    pluriel: <<lesquelles>>.
Les formes agglutinées sont notables:
  • << à >>    +    << lequel >>, etc.    ->    << auquel >>,   << auxquels >>,    << auxquelles >>   (mais << à laquelle >>);
  • << de >>  +  << lequel >>, etc.   ->   << duquel >>,   << desquels >>,  << desquelles >>  (mais  << de laquelle >>).
      



   
 http://vocaroo.com/i/s1gTQ48eTJRO




INTERPRÉTATION DE CONFÉRENCE


L'interprétation permet à des personnes ne parlant pas la même langue de comuniquer, dans le contexte d'une rencontre informelle, d'une conférence, d'un tribunal, d'une démarche administrative, etc.
À la différence des traducteurs qui travaillent sur l'écrit, les interprètes doivent restituer aussi rapidement que possible des mesages fugitifs, avec peu de temps pour la réflexion et la recherche de style.

Compétences de l'interprète
L'interprète assure une restitution aussi fidèle que possible des interventions dans les différentes langues.
Il doit faire preuve de souplesse, de culture, de capacité d'analyse et d'une parfaite maîtrise des langues concernées.
Comme le traducteur, l'interprète doit comprendre les deux langues dans lesquelles il travaille et les significations secondaires de leurs énoncés. Il ne peut pas limiter le texte (oral ou écrit) à son sens littéral, mais doit conserver fidèlement les sens cauchés du discours original, sans introduire d'associations importunes qui le parasiteraient dans la langue de traduction.

Dans tout discours,  une partie du message n'est pas énoncé mais demeure implicite. L'interprète doit donner un équivalent en s'appuyant sur une solide culture générale et en insérant çà et là les piéces espécifiques du sujet abordé. Plus importante encore est la capacité à saisir l'intention de l'orateur au de-là des  simples mots. Dans un environnement multilingue, cela exige une connaissance intime non seulement des langues, mais de cultures représentées ainsi que de leurs différences. Dans une réunion multilingue, les intèrpretes œuvrent ainsi pour qu'elle se déroule comme si chacun parlait la même langue.

L'interprétation dans les institutions internationales
La possibilité de communiquer pur des personnes ne partageant pas la même langue est une condition indispensable au fonctionnement de toutes les institutions internationales.




https://www.youtube.com/watch?v=b-M8lg0Xsow